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In Libro de Mysteriis Antiquis Thierry Rousseau de Saint Aignan
La Collection In Libro de Mysteriis Antiquis a pour objet, d'exhumer des écrits antiques et d'en remonter les mystères et les secrets les plus fondamentaux qui expliquent les philosophies anciennes
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In Libro de Mysteriis Antiquis
Traité sur les Mystères des Prêtres Egyptiens
Lorsqu’un nouvel aspirant aux mystères avait le désir d'entrer dans la Société Antique et Mystérieuse des Prêtres d’Égypte, il devait se faire recommander par un des Initiés. Bien souvent, l’accès à la Société se faisait de père en fils. La proposition en était ordinairement étudiée par le Maître du rituel, le Pharaon lui-même, qui en tant que Premier des Prêtres, écrivait une lettre à ceux-ci. Sur son ordre, les Prêtres adressaient cet aspirant d'Héliopolis aux Docteurs de l'Institution, à Memphis. De Memphis, on le renvoyait à Thèbes la Capitale.
Tous les Égyptiens se faisaient circoncire, comme nous le précise Hérodote, dans son Histoire au Livre II et au Chapitre XXXVI : Toutes les autres nations, excepté celles qui sont instruites, laissent les parties de la génération [le pénis] dans leur état naturel ; eux [les Égyptiens], au contraire, se font circoncire ; Ainsi qu’au Chapitre CIV : Les Colchidiens, les Égyptiens et les Éthiopiens sont les seuls hommes qui se fassent circoncire de temps immémorial. Les Phéniciens et les Syriens de la Palestine conviennent eux-mêmes qu'ils ont appris la circoncision des Égyptiens ; mais les Syriens qui habitent sur les bords du Thermodon et du Parthénius, et les Macrons, leurs voisins, avouent qu'ils la tiennent depuis peu des Colchidiens. Or, ce sont là les seuls peuples qui pratiquent la circoncision, et encore paraît-il qu'en cela ils ne font qu'imiter les Égyptiens. Comme la circoncision paraît, chez les Égyptiens et les Éthiopiens, remonter à la plus haute antiquité, je ne saurais dire laquelle de ces deux nations la tient de l'autre. À l'égard des autres peuples, ils l'ont prise des Égyptiens, par le commerce qu'ils ont eu avec eux. Je me fonde sur ce que tous les Phéniciens qui fréquentent les Grecs ont perdu la coutume, qu'ils tenaient des Égyptiens, de circoncire les enfants nouveaux-nés.
Ils le faisaient traditionnellement depuis la nuit des temps, et gardait cette obligation indispensable pour entrer dans les Temples, comme le confirme Clément d’Alexandrie, dans Stomates, au Livre I et au Chapitre XV : Telles sont les époques ou vécurent les sages et les philosophes les plus anciens de la Grèce. Est-il besoin d'ajouter que la plupart d'entre eux furent d'origine barbare, et qu'ils eurent des barbares pour maitres ? Nous l'avons vu, Pythagore était de Toscane ou de Tyr. Antisthène était phrygien ; Orphée, odryssien ou thrace. La plupart des historiens rapportent qu'Homère était égyptien ; on dit que Thalès, originaire de Phénicie, eut des entretiens avec les sages d'Égypte. Il en est de même de Pythagore. Il reçut en outre de la main de ces sages la circoncision, afin de pénétrer dans les sanctuaires d'Égypte, et d'être initié dans leur philosophie mystique.
Le Récipiendaire aux Mystères des Prêtres d’Égypte devait suivre cette tradition et était donc également circoncis, s’il ne l’était pas déjà. L’objet en était d’apporter une réponse pratique à un début d’hygiène nécessaire à l’organe de vie, considéré comme le bien le plus précieux des Hommes. Cet organe, était en effet très important dans la religion et symboliquement représenté dans l’architecture par l’érection des obélisques et dans les cérémonies, par les cierges allumés. Le Récipiendaire était mis à un régime particulier. On lui interdisait l'usage de certains aliments comme les légumes et les poissons, et il était obligé à une hygiène des plus strictes, comme nous le précise Hérodote au Livre II et au Chapitre XXXVII : Ils [les Égyptiens] sont très religieux, et surpassent tous les hommes dans le culte qu'ils rendent aux dieux. Voici quelques-unes de leurs coutumes : ils boivent dans des coupes d'airain, qu'ils ont soin de nettoyer tous les jours ; c'est un usage universel, dont personne ne s'exempte. Ils portent des habits de lin nouvellement lavés ; attention qu'ils ont toujours. Ils se font circoncire par principe de propreté, parce qu'ils en font plus de cas que de la beauté. Les prêtres se rasent le corps entier tous les trois jours, afin qu'il ne s'engendre ni vermine, ni aucune autre ordure sur des hommes qui servent les dieux. Ils ne portent qu'une robe de lin et des souliers de byblus. Il ne leur est pas permis d'avoir d'autre habit ni d'autre chaussure. Ils se lavent deux fois par jour dans de l'eau froide, et autant de fois toutes les nuits ; en un mot, ils ont mille pratiques religieuses qu'ils observent régulièrement. Ils jouissent, en récompense, de grands avantages. Ils ne dépensent ni ne consomment rien de leurs biens propres. Chacun d'eux a sa portion des viandes sacrées, qu'on leur donne cuites ; et même on leur distribue chaque jour une grande quantité de chair de boeuf et d'oie. On leur donne aussi du vin de vigne ; mais il ne leur est pas permis de manger du poisson. Les Égyptiens ne sèment jamais dé fèves dans leurs terres, et, s'il en vient, ils ne les mangent ni crues ni cuites. Les prêtres n'en peuvent pas même supporter la vue ; ils s'imaginent que ce légume est impur. Chaque dieu a plusieurs prêtres et un grand prêtre. Quand il en meurt quelqu'un, il est remplacé par son fils.
De même, la consommation du vin lui était interdite, jusqu'à ce qu'il eût obtenu, dans un grade supérieur, la permission d'en boire de temps en temps. Le vin, au contraire de la bière, était réservé à certaines cérémonies sacrées et notamment au repas des morts.
On l'obligeait à passer plusieurs mois comme un prisonnier, dans un souterrain, où on l'abandonnait à ses réflexions. C’était une sorte de Purgatoire, dans lequel le futur Initié était seul avec lui-même, seul face à ses mauvaises actions passées et les choix qui l’avaient amené à les faire. Le souterrain représentait, comme la grotte, la matrice féminine d’où sortait le Novice, c’est-à-dire littéralement le nouveau-né. La période de retraite dans ce souterrain, était longue, comme le souligne Jamblique dans Mysteriis, au Livre IV : Que s’il nous arrive en certains points de discourir avec un peu trop d’abondance en homme qui parle à son gré et à loisir, il te faut persévérer dans ton zèle et prendre patience. Dans les très grandes sciences, il faut apporter une grande attention et qui soit confirmée par un long temps, si l’on veut les connaître parfaitement.
Le Récipiendaire jouissait cependant de l’autorisation d'écrire ses pensées, s’il avait le talent de connaître l’écriture. Les dessins étaient autorisés et même favorisés, afin de connaître son habilité. Le rendu était ensuite examiné attentivement, et servait à juger du degré de son intelligence et ses facultés à se représenter dans l’espace.
Lorsque le temps de quitter le souterrain était arrivé, on le conduisait dans une galerie entourée de colonnes de Thot (qui deviendra Hermès), sur lesquelles étaient gravées des sentences qu'on lui faisait apprendre par coeur. Les colonnes de Thot portaient des Prières ésotériques et poétiques, qui seront reprises plus tardivement par les Hébreux. Ils deviendront les Psaumes prétendus écrits par David et Salomon. En effet, nous savons aujourd’hui, par des hiéroglyphes retrouvés dans des Tombes royales Égyptiennes, comme celle du Pharaon Aÿ, haut fonctionnaire de l’État sous la gouvernance d’Akhenaton, que les Psaumes de la Bible par exemple, ne sont pas des écrits hébreux, mais bien des Textes Égyptiens. Ils étaient dédiés au Soleil, ou à la Lune, autrement appelés Osiris (plus tardivement Aton) et Isis : Tu apparais dans la perfection de ta beauté, dans l'horizon du ciel, Disque vivant, Créateur de Vie. Tu te lèves dans l'horizon d'orient. Tu emplis chaque contrée de ta perfection. Tu es beau, grand, brillant, élevé au-dessus de tout l'univers. Tes rayons entourent les contrées jusqu'à la limite de tout ce que tu crées. Tu es le principe solaire, tu régis les pays jusqu'à leurs extrémités. Tu les lies pour ton fils que tu aimes. Tu t'éloignes, tes rayons touchent pourtant la terre, tu es devant nos yeux. Ton chemin demeure inconnu. Tu te couches dans l'horizon occidental, l’univers est dans les ténèbres, comme mort. Les hommes dorment dans leurs chambres, la tête enveloppée, personne ne reconnaît son frère. Dérobe-t-on leurs biens sous leur tête, ils ne s'en aperçoivent pas. Tous les lions sortent de leurs repaires. Tous les reptiles mordent. Le monde gît dans le silence, c’est les plus profondes ténèbres. Son créateur se répand dans l'horizon. Tu te lèves à l'aube, à l'horizon. Tu rayonnes, disque solaire, dans le jour, tu dissipes les ténèbres. Tu répands tes rayons. Le double pays est en fête, les hommes s'éveillent, ils se tiennent debout sur leurs pieds. C'est toi qui fais qu'ils se lèvent. Leur corps devenu pur, ils s'habillent. Leurs bras font des gestes d'adoration à ton lever. L'univers entier se met à l'œuvre. Chaque troupeau est satisfait de son herbage. Arbres et herbes verdissent, les oiseaux, volant ailes déployées hors de leurs nids font des actes d'adoration à ta puissance vitale. Tous les animaux sautillent sur leurs pattes tous ceux qui volent, tous ceux qui se posent, vivent à ton lever. Les bateaux font voile, en montant et en descendant le courant. Chaque jour est ouvert. Tu apparais. Dans la rivière, les poissons font des bonds vers ton visage. Tes rayons pénètrent au cœur de la Très Verte. Tu fais que l'embryon naisse chez les femmes. Tu produis la semence chez l'homme, tu donnes vie au fils dans le sein maternel, tu le mets en paix avec ce qui arrête les larmes. Tu es la nourrice de celui qui s'abrite encore dans le sein. Tu donnes constamment le souffle pour donner vie à toute créature. Au moment où la créature sort de la matrice pour respirer, tu ouvres sa bouche complètement, tu offres ce qui lui est nécessaire. Le petit oiseau est dans son œuf, Il pépie dans sa coquille. Tu lui donnes le souffle à l'intérieur, tu lui donnes vie. Tu as ordonné pour lui un temps de gestation mesuré avec rigueur. En le rendant complet ; Il brise sa coquille de l'intérieur, il sort de l'œuf, il pépie à l'instant fixé. Il sort et marche sur ses pattes. Comme sont nombreux les éléments de ta création, cachés à nos yeux, Dieu unique sans égal. Tu crées l'univers selon ton cœur conscience, alors que tu étais seul. Hommes, troupeaux, animaux sauvages, tout ce qui vit sur terre se déplaçant sur ses pieds. Tout ce qui est dans les hauteurs et vole, ailes déployées. Les pays de Syrie et de Nubie, le pays d'Égypte, tu places chaque homme en sa fonction. Tu lui octroies ce qui lui convient. Les langues sont multiples dans leur manière de s'exprimer, leurs caractères sont différents, la couleur de la peau est distincte. Tu as différencié les peuples étrangers. Tu crées un Nil dans le monde inférieur, tu le fais surgir selon ta conscience pour donner vie aux Hommes d'Égypte, selon la manière que tu l'as fait pour toi-même. Tu es leur Maître, tu te soucies d'eux. Maître de toutes contrées, tu te lèves pour elles Disque du jour grand de dignité, tu donnes la vie à tout pays étranger, même éloigné, tu places un Nil dans le ciel. Il descend pour eux, Il donne forme aux courants d'eau pour arroser leurs champs et leurs villes. Que tes dessins sont excellents, O Seigneur d'éternité, Le Nil dans le ciel est un don de toi aux étrangers, à tout animal du désert qui marche sur ses pattes ; pour la terre aimée, Le Nil vient du monde inférieur. Tes rayons allaitent tous les champs, tu te lèves, ils vivent, poussent pour toi. Tu règles harmonieusement les saisons tu développes toute ta création. L’hiver a pour fonction de donner la fraîcheur, la chaleur de faire que les hommes t'apprécient. Tu crées le ciel au loin, tu te lèves en lui, tu embrases de l'œil toute ta création, tu demeures dans ton Unité. Tu te lèves en ta forme de disque vivant qui apparaît et resplendit, qui est loin, qui est proche tu extrais éternellement des milliers de formes à partir de toi-même, tu demeures dans ton Unité Villes, régions, champs, chemins, fleuves tout œil te voit en face de lui, tu es Aton du jour sur la terre. Tu t'éloignes, aucun des êtres engendrés par toi n'existe pour ne point contempler toi-même uniquement. Aucun de ceux que tu engendres ne te voit, tu résides en mon cœur. Il n'existe pas un autre qui te connaisse a l'exception de ton fils Akhenaton, tu le rends connaissant de tes projets, de ta puissance l’univers vient à l'existence sur ta main comme tu le crées tu te lèves, il vit. Tu te couches, il meurt. Tu es l'étendue durable de la vie, on vit de toi. Les yeux fixent continuellement ta perfection, jusqu'à ton coucher, tu te couches à l'occident tout travail s'arrête. À ton lever tu fais croître toutes choses pour le roi ; le mouvement s'empare de chaque jambe tu mets en ordre l'univers tu le fais surgir pour ton fils, issu de ton être le roi de Haute et Basse-Égypte. Vivant de l'Harmonie universelle, le Maître du double pays, Fils de Rê, Vivant de l'harmonie universelle maître des couronnes Akhenaton, que la durée de sa vie soit grande ! Que sa grande épouse qu'il aime, La Dame du double pays, Nefertiti, vive et rajeunisse pour toujours, éternellement.
Dès que le Récipiendaire connaissait les textes, un membre de la Société ayant le statut de Thesmosphores, c’est-à-dire d’Introducteur, s'approchait de lui, tenant à la main un grand fouet, pour contenir le peuple devant la dite Porte des Profanes. La Porte des Profanes symbolisait le passage d’un état commun, à celui de sacré. Passer la Porte des Profanes, protégé par le fouet du Thesmophores, appuyait la présentation de l’Initié qui était reconnu sortir de la masse du peuple aux connaissances exotériques, à celles d’élite, qui allait posséder les Mystères ésotériques de la Foi Égyptienne.
Traité d'Athénagore sur le Résurrection des Morts
Dieu peut recomposer nos corps. Pour preuve de cette évidence, c’est qu’il a pu les créer. Quand il s’est agi de donner à nos corps leur constitution première ou d’en créer les parties élémentaires, il a trouvé le néant docile à sa voix. Lui sera-t-il plus difficile de se faire obéir, quand il commandera à ces corps de se ranimer après leur dissolution, de quelque manière qu’elle ait eu lieu ? Si Dieu a pu l’un, il peut également l’autre. Nous pouvons penser que, c’est la fécondité de la matière, ou la combinaison des éléments, ou la disposition des germes humains, qui donnent naissance à nos corps. Toutefois, quel que soit le système que nous embrassons, notre argument conserve toute sa force. Il sera toujours vrai de dire que Dieu a pu donner une figure à une matière grossière, comme tous le reconnaissent, embellir et varier à l’infini cette matière dépourvue de grâce et de beauté. Il sera toujours vrai de dire que Dieu a pu former un tout harmonieux de tant de parties diverses, faire naître une infinité de corps organisés d’un germe simple et indivisible. Et encore, étant donné que Dieu qui a pu arranger et façonner si merveilleusement une matière brute et informe, et animer ce qui était sans vie, il sera toujours vrai de dire qu’il peut aussi rassembler ce qui est décomposé, relever ce qui est tombé en poussière, ressusciter ce qui n’est plus, et rendre incorruptible ce qui avait été soumis à la corruption.
Oui ! Ce Dieu créateur, ce Dieu d’une puissance et d’une sagesse infinie saura bien encore, s’il le faut, démêler et séparer du corps des animaux carnassiers et voraces les lambeaux de chair du malheureux qu’ils auront dévoré. Il saura bien rendre à chaque membre et à chaque partie des membres du corps humain les débris qui lui appartiennent, eussent-ils séjourné dans une ou plusieurs bêtes féroces, de celles-ci fussent-ils entrés dans d’autres encore, eussent-ils été décomposés avec elles, et avec elles rendus aux premiers éléments, par l’effet naturel de la décomposition.
Et, c’est là néanmoins ce qui embarrasse certaines personnes connues d’ailleurs pour leur esprit et leur sagacité. Ces objections vulgaires leur ont paru, nous ne savons pourquoi, très graves, et même impossibles à résoudre. Voyez ce qu’on nous répète sans cesse. Combien d’hommes ont péri misérablement au fond des mers ou des fleuves, et sont devenus la proie des poissons. Combien d’autres, tués dans les combats ou victimes de quelques malheurs, de quelques accidents encore plus déplorables, sont restés sans sépulture, exposés à la voracité des bêtes féroces. Or, quand une fois leurs tristes restes disparus, que les membres et les parties du corps dont se composaient ces infortunés se trouvent dispersés dans un grand nombre d’animaux, souvent d’espèce différente, quand ils sont une fois mêlés, confondus avec la chair des bêtes qui les ont digérés, comment les en séparer, les en désunir ?
Les détracteurs vont encore plus loin et fortifient l’objection à la Résurrection de cette manière : Les animaux engraissés de chair humaine, ceux qui servent à la nourriture des hommes, descendent eux-mêmes dans nos viscères et s’identifient avec nous. Les cadavres humains qui ont été la pâture de ces bêtes passent ainsi dans d’autres corps humains. L’animal transmet l’aliment qu’il a reçu, puisqu’il devient lui-même notre nourriture. Et ces détracteurs poursuivent, en ne manquant pas de mettre sous nos yeux les spectacles horribles de pères et de mères qui, poussés par la faim, ou par un accès de folie, ont dévoré leurs enfants, ou se sont nourris de leurs corps dans un festin apprêté par la perfidie de leurs ennemis. Ici, sont rappelées les tables sanglantes des Mèdes, le repas tragique de Thyeste, et d’autres horreurs semblables qui sont arrivées chez les Grecs et chez les barbares. Après cela, on se croit en droit de conclure que la Résurrection est impossible, parce qu’il ne peut se faire qu’un seul et même membre appartienne à deux corps humains tout à la fois. Il est dit que si ce membre retourne à son premier possesseur, il laisse un grand vide dans le second. Ou, s’il revient à celui-ci, le corps du premier reste mutilé et imparfait...